De mauvaises habitudes chez le Canadien ?

À ce qu’on entend de différents journalistes à la couverture du Canadien ou du Rocket, de mauvaises habitudes semblent se développer au sein du grand club. On ne travaille pas de la même manière entre les deux clubs.
Pour vous donner une exemple, le défenseur Logan Mailloux nous donne l’impression que le système de jeu est complètement différent entre le Canadien et le Rocket de Laval. Il déplore un certain manque de clarté par le groupe d’entraineurs à Montréal. Pourtant, l’entraineur du Rocket Pascal Vincent, nous assure que c’est exactement le même système de jeu.
De l’autre côté de la ligne orange, Mailloux semble beaucoup plus à l’aise avec le Rocket à Laval cette saison. Pourtant, l’entraineur-chef du Rocket Pascal Vincent, nous assure que c’est exactement le même système qu’il doit appliquer.
« Tous les joueurs qu’on envoie à Laval cette année on dirait qu’il y a certaines mauvaises habitudes à défaire »🤯😱
–@VDemuy , analyste des matchs du Rocket pic.twitter.com/nCsp1w1EPT
— BPM Sports (@BPMSportsRadio) November 4, 2024
Évidemment, on peut ajouter que le niveau de jeu est moins élevé dans la Ligue américaine, mais on voit pratiquement la même chose avec Joshua Roy cette saison. Ce dernier ne semblait pas très impliqué dans le jeu durant le camp d’entrainement du Canadien.
Toutefois, depuis son renvoi à Laval au début de l’année, il semble avoir retrouvé sa touche offensive, mais surtout sa confiance. Roy a amassé 7 buts et 10 points en 9 matchs dans l’AHL cette saison. Il est beaucoup plus présent dans ses efforts sur la patinoire.
On se demande donc si les joueurs du Canadien sont laissés à eux-mêmes par les entraineurs à Montréal et si c’est justement un encadrement plus serré qui permet au Rocket de connaitre du succès cette saison. On peut surtout se demander si les membres du Tricolore prennent les choses pour acquises dans la LNH et qu’ils arrêtent de travailler lorsqu’ils sont rappelés.
On doit quand même se poser la question, mais il est clair qu’il y a une différence présentement entre les deux clubs. Le travail ne doit pas s’arrêter, même dans la meilleure ligue au monde. L’apprentissage se poursuit toujours, peu importe le niveau de jeu.
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