Lorsque la direction du Canadien a annoncé qu’elle souhaitait être dans le « mix » cette saison, a-t-elle placée les attentes trop hautes auprès des amateurs ?

Plusieurs personnes avaient espoir que le Tricolore serait une équipe compétitive en 2024, mais on ne doit pas oublier que l’on est encore en reconstruction et qu’y a encore bien du travail à faire avant même de parler de séries éliminatoires.

Le jeune noyau de l’organisation principalement composé de Suzuki, Caufield, Slafkovsky, Hutson et Guhle fait le travail en demeurant relativement productif tous les soirs. Ils poursuivent leur progression normale et affichent un rendement intéressant. Ce n’est donc pas ici que ça se gâte.

C’est surtout quand on remarque ce que des vétérans comme Anderson, Armia, Dvorak et Savard font sur la patinoire que l’on se rend compte que l’équipe n’avancera jamais avec eux. On a bien hâte de les voir quitter pour amener des joueurs un peu plus productifs qui vont en apporter plus. Ils seront remplacé par des Laine, Demidov, Hage, Mailloux.

En plus il n’y a pas eu de changements majeurs dans l’équipe (sauf Laine qui est blessé) depuis la dernière saison. On doit comprendre que ce n’est pas seulement la progression des jeunes qui allait faire passer le Tricolore du 28e rang de la LNH au top 15 de la ligue en seulement 1 an. Tant mieux si ça arrive, mais c’était déjà improbable.

Justement, n’oublions pas que le Canadien est composé de la deuxième plus jeune équipe du circuit malgré tout ce que l’on pourrait croire. Il y a encore beaucoup d’eau qui va couler sous le pont avant que le CH puisse compter sur une équipe du top 10 qui luttera pour le titre.

Soyons donc patients avant de se dire que le Canadien ne performe pas à la hauteur de ce qu’il devrait puisqu’on obtient peut-être déjà le rendement maximal de cette équipe présentement. C’est triste comme réalité, mais ça pourrait bien être le cas.