S’il y a bien une chose que le jeune slovaque Juraj Slafkovsky a bien fait l’an dernier, c’est de prouver qu’il possède un grand potentiel. Au début de la dernière saison, on ne le voyait pas comme un premier choix au total dans la LNH, mais au fil du temps, il a gagné de nombreux points grâce à ses performances de qualité.

Que s’est-il passé ? Son entraineur de l’équipe nationale slovaque, Craig Ramsey lui a donné du temps de jeu de qualité dans les compétitions internationales et il a sauté sur ces occasions pour démontrer sa domination.

« L’an dernier, Juraj a prouvé sa valeur et démontré tout ce qu’il savait faire lors de nombreux matchs avec l’équipe nationale slovaque. Craig Ramsey, l’entraîneur du club, a rapidement compris comment l’utiliser. À son retour en Liiga avec le TPS Turku, Juraj a été employé davantage et les résultats sont venus, même si ce club joue un étrange hockey ultra défensif. » Père de Juraj Slafkovsky

Aux jeux Olympiques, il a été élu meilleur joueur du tournoi avec sept buts en sept matchs, enchainant avec neuf points en huit parties lors du Championnat du monde quelques mois plus tard. Rares sont les joueurs de 17 ans qui ont dominé dans des matchs internationaux et Slafkovsky est l’un des rares. Ce qui lui a donné confiance pour la suite et il a été complètement transformé par ces performances.

C’est pourquoi le Canadien doit absolument lui donner une vraie opportunité de se faire valoir durant le camp d’entraînement et en début de saison. Même si on compte sur un grand groupe d’attaquants présentement, on ne doit pas oublier le Slovaque et lui donner du temps de jeu de qualité, au profit des autres joueurs. Cela ne veut pas dire qu’il sera très efficace à ses débuts dans la LNH avec toute la pression montréalaise, mais il faut vraiment le tester pour voir son savoir-faire.

Toutefois, son père considère qu’il est prêt à faire face à cette pression avec une belle maturité.

« Mentalement, tout est en place et je crois qu’il peut supporter la pression médiatique et tout le reste à Montréal. C’est un bon garçon au niveau humain. Il a toujours pris conseil auprès de nous.»