L’an dernier, les unités spéciales du Canadien ne connaissaient pas beaucoup de succès et elles n’aidaient surtout pas l’équipe à gagner des matchs. En fait, c’était même souvent la cause des défaites de l’équipe en raison de l’indiscipline.

Toutefois, ça a complètement changé chez le Canadien depuis le début de la saison actuelle. On a trouvé le moyen d’utiliser cette facette de jeu pour prendre du rythme dans le match et obtenir des résultats importants.

On parle d’un avantage numérique qui se classe au 8e rang de la LNH avec une efficacité de 25,8%. L’équipe a marqué un but avec un homme en plus durant 8 des 9 premiers affrontements ds la saison, surtout grâce à Cole Caufield qui compte 3 buts en supériorité numérique. La chimie de la fin de saison 2023-24 est bien installée et ça parait.

Est-ce que le départ d’Alex Burrows en est pour quelque chose ? C’est difficile à dire puisque les concepts d’avantage numérique de l’équipe n’ont pas changé depuis l’an dernier.

Toutefois, ce que l’on doit surtout souligner, c’est l’excellence de l’équipe en désavantage numérique. Cette saison, on se classe actuellement au 3e rang de la LNH avec une efficacité 90,3%. Jusqu’à maintenant, on a accordé trois buts en 31 occasions sur 9 matchs.

Notre placement défensif est très solide, mais c’est surtout la pression appliquée sur le porteur du disque en zone neutre qui est devenue la force du Canadien. On complique ainsi les entrées de territoire de l’adversaire et on parvient souvent à récupérer la rondelle rapidement. Le travail des Jake Evans, Joel Armia, Christian Dvorak, David Savard et Jayden Struble est à souligner.

Bref, l’équipe présente une efficacité globale de 116,1 % depuis le début de la saison. Quand on cumule plus que 100% au total, il s’agit d’un excellent rendement dans la LNH. Vraiment, on obtient de bons résultats après 9 matchs.