Le départ de l’entraineur adjoint Alex Burrows chez le Canadien a laissé les tâches de l’avantage numérique vacantes cette saison. Même si le Québécois n’a pas été remplacé derrière le banc, on sait maintenant que c’est Martin St. Louis qui s’occupera de ces nouvelles fonctions de dirigeant.

Le rendement de l’avantage numérique dépendra grandement de l’efficacité des joueurs sur la glace cette saison. Cependant, l’ajout de Patrik Laine et l’expertise de St. Louis au fil de sa carrière de joueur risquent d’aider l’offensive à devenir plus menaçante avec un homme en plus en 2024-25. Tout pointe vers ça en tout cas.

Une meilleure production offensive du Canadien donnera probablement de meilleurs résultats au classement pour l’équipe, mais même si on doit s’attendre à une amélioration générale, St. Louis demeure prudent dans ses attentes cette saison.

Un peu comme l’an dernier, avant le début de la campagne, les attentes ont augmenté chez les amateurs et les dirigeants. Cependant, on veut simplement s’assurer que les jeunes joueurs poursuivent leur développement, tout en gagnant des matchs. Les séries ou une lutte pour la danse printanière ne seront qu’un bonus au final.

« Quand tu diriges une jeune équipe, tu dois t’assurer qu’ils se développent. On est plus exigeant, car on évolue comme équipe; c’est comme un enfant. Les demandes d’un jeune de 15-16 ans ne sont pas les mêmes que celles d’un jeune de 6-7 ans. Là, nous en sommes à une autre étape de notre croissance et nous allons travailler. » Martin St. Louis