En finale de la Coupe Stanley de cette année, les Panthers de la Floride sont l’exemple parfait d’une équipe qui a appris à gagner par la défaite.

L’an dernier, l’équipe arrivait en finale à titre de négligée face aux Golden Knights de Vegas et manquait clairement un élément dans son jeu. L’EXPÉRIENCE. Les Panthers ont dû perdre en finale afin de comprendre ce que ça prenait vraiment pour gagner une Coupe Stanley et apprendre à ne plus vivre cette déception.

C’est un peu ce qui arrive aux Oilers d’Edmonton cette année, eux qui semblent jouer avec nervosité. Même des joueurs comme McDavid, Draisaitl et Nugent-Hopkins peuvent être nerveux. L’expérience de ces joueurs sera beaucoup plus élevée au fil du temps et ça leur sera bénéfique.

La réalité des Oilers, c’est qu’ils n’ont pas encore terminé leur apprentissage avant de pouvoir enfin vivre la consécration. Pratiquement toutes les équipes sont passées par là avant de remporter le titre. Récemment, on peut penser au Lightning et à l’Avalanche qui ont aussi vécu ça.

Contrairement au Canadien en finale de 2021, alors que l’on savait que c’était une exception et qu’il fallait profiter au maximum du rendement de plusieurs vétérans, le noyau des Oilers est encore assez jeune pour revenir en force l’an prochain. Il y a encore de l’espoir en Alberta malgré tout.

Il est possible aussi qu’ils ne soient pas de retour en finale rapidement, mais ce n’est seulement pas surprenant qu’ils soient à un revers de se faire balayer pour une première fois depuis 1998 dans la LNH. C’est un processus normal tout simplement.