Le journaliste de RDS Stéphane Leroux s’est posé une question très intrigante concernant Alexis Lafrenière.

Ce dernier se demandait si le Canadien ne devrait pas tout tenter pour mettre la main sur le Québécois en obtenant un haut choix au repêchage cette année. Leroux se dit que le Canadien pourrait autant décider de proposer le premier choix aux Rangers au lieu de sélectionner un joueur comme Shane Wright, Juraj Slafkovsky, Connor Geekie ou Logan Cooley avec la première sélection au total.

Ce qui permettrait donc au Tricolore de pouvoir obtenir un joueur québécois de premier-plan au moment où l’on reconstruit pendant que les Rangers obtiendraient une très grosse compensation en acceptant une transaction puisqu’ils demanderaient bien  plus qu’un choix de première ronde pour Lafrenière. Ils savent ce que le Québécois apporterait à l’organisation montréalaise et pourraient être plus gourmands pour cette raison.

La sélection de Lafrenière au premier rang en 2020 était le choix logique, mais c’est tout de même Jeff Gorton qui était le DG des Rangers au moment de son repêchage dans la LNH. Cependant, Lafrenière est encore très apprécié à New York et on ne voudra pas s’en débarrasser pour rien.

Honnêtement, c’est difficile de juger de cette possibilité, alors que le Canadien aurait beaucoup à donner pour obtenir Lafrenière, alors que l’on pourrait déjà construire autour d’un autre excellent jeune joueur avec Shane Wright. Qu’est-ce qui avantagerait vraiment le Canadien (côté hockey) à prendre cette décision pour amener un Québécois à Montréal ? Il est clair que côté marketing, ce serait un coup de génie, mais pas nécessairement pour reconstruire l’équipe.

À noter que Leroux s’était posé la même question avec Jonathan Huberdeau en 2012, alors que le Canadien a finalement décidé de sélectionner Alex Galchenyuk à l’époque. Huberdeau était un espoir de premier-plan à l’époque, mais jamais on n’aurait pensé qu’il serait le premier pointeur de la LNH au moment d’écrire ces lignes.