Le dernier Grand Prix de la saison 2022 de Formule 1 à Abou Dhabi ce dimanche a marqué la fin de la carrière du quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

Une carrière en chiffre très impressionnante avec ses quatre titres de pilotes chez Red Bull de 2010 à 2013. Toutefois, depuis son départ de Red Bull en 2014, c’est-à-dire son association avec Ferrari de 2015 à 2020 et Aston Martin en 2021/2022, force est de constater que son bilan a été moins impressionnant, bien qu’il a été vice-champion en 2017 et 2018.

Une arrivée en scène fracassante chez Toro Rosso avec sa première victoire au Grand Prix d’Italie en 2008 et une propulsion rapide chez Red Bull avec la conquête de ses quatre titres de pilote. Somme toute, une carrière exceptionnelle, bien que de 2014 à 2022, ses réalisations auront été plus modestes.

Bien que ses statistiques le classent parmi les plus grands pilotes de l’histoire de la F1, il ne peut, à mon avis, faire partie de la liste sélecte des très grands pilotes de la F1 avec Fangio, Stewart, Senna, Schumacher et Hamilton notamment. Il n’aura pas réussi à gagner un autre titre avec une autre écurie, en l’occurrence Ferrari, comme a pu le faire Michael Schumacher. Toutefois, à sa décharge, de grands pilotes comme Mansell, Prost et Alonso, n’ont pu le faire eux aussi avec la Scuderia.

Vettel a bénéficié d’un contexte favorable avec la domination de Red Bull sur l’échiquier de la F1 de 2010 à 2013, qui lui a permis de s’épanouir comme pilote afin de remporter ses 4 titres. Cependant, lorsque Red Bull était moins performant en 2014, il a été devancé par son coéquipier Daniel Ricciardo au classement des pilotes. Idem chez Ferrari avec Charles Leclerc en 2019 et 2020.

Au total de sa carrière, le pilote allemand a remporté 53 victoires, le 3e plus grand total après Schumacher et Hamilton. Il a obtenu 57 poles et 122 podiums en 300 courses en carrière. Des statistiques très éloquentes pour celui qui fut surnommé Baby Schumi en l’honneur du septuple champion du monde Michael Schumacher. Un gentleman en soi qui a marqué la F1.

Sur une note plus personnelle, j’ai pu le rencontrer à quelques reprises et à chaque fois, j’ai apprécié sa gentillesse.

Bonne retraite Sebastian !