Baseball

L’entrée d’Adrian Beltre à Cooperstown est fracassante

L’éloquente carrière d’Adrian Beltre s’est amorcée chez les Dodgers de Los Angeles pour se couronner à la porte de Cooperstown, où il a pénétré le Temple de la renommée avec élégance pas plus tard que mardi soir (23 janvier). Il demeure capital d’indiquer que le numéro 29 sera intronisé à Cooperstown le 21 juillet prochain, accompagné de Joe Mauer et Todd Helton.

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Sans trop se soucier du dénouement, Beltre a réalisé tout un fait d’armes en étant élu dès son premier tour de scrutin avec une récolte corpulente de 366 votes sur les 385 de la BWAA (Baseball Writers Association of America). Son bulletin affichait donc une note de 95,1%, ce qui est largement supérieur à la note de passage requise de 75%.

En 21 années au sein de la MLB, celui qui a raflé pas moins de cinq Gants d’or et quatre Sliver Slugger a claqué 477 coups de circuit, bon pour le troisième meilleur résultat chez les joueurs de troisième coussin de l’histoire, soit derrière Mike Schmidt et Eddie Mathews.

Dans la colonne des coups sûrs, il apparait au 18e rang de l’histoire de la MLB avec un total titanesque de 3166. Parmi ces 3166 coups francs, 636 sont des doubles, ce qui le place au 11e échelon du récit étoffé du Baseball majeur.

C’est à 19 ans et 78 jours qu’il a piétiné un terrain des Ligues majeures pour la première fois, c’était en 1999, dans un maillot des Dodgers de Los Angeles. Rappelons qu’il n’avait que 15 ans lorsque les Dodgers l’ont sélectionné, eux qui ont dû falsifier les papiers puisque l’âge requis était de 16 ans à cette époque.

Outre les Dodgers, Beltre a enfilé les uniformes des Mariners de Seattle (cinq ans), des Red Sox de Boston (un an) et des Rangers du Texas (huit ans). Pendant ce carrousel (sa carrière), il a cumulé un WAR de 93.5, il affiche une moyenne d’OPS+ de 116 et un OPS de .819, sans omettre ses 11 068 apparitions au bâton, ses 1524 points marqués et ses 1707 points produits.

Si ce n’était que de moi, je pourrais verser l’alphabet en entier au sujet d’El Koja (l’un de ses surnoms) puisqu’il a amené ma passion pour mon sport à un autre niveau. Sa passion, son charisme, ses simagrées, ses pirouettes, son humour, ses fausses crises de colère et le fait qu’il détestait se faire jouer dans les cheveux ont fait de lui un joueur UNIQUE et SINGULIER.

Voici trois vidéos qui résument parfaitement le personnage :

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