Le début de saison des Flames de Calgary est vraiment atroce et des joueurs comme Jonathan Huberdeau ne semblent pas très heureux. On dit ainsi à Calgary que plusieurs joueurs pourraient décider de quitter l’équipe si la chute du début de saison se poursuit.

On parle du 30e dossier de la LNH avec une fiche de 2-6-1 en 9 matchs, en plus du 31e différentiel de la ligue à -15 et du 30e rang pour les buts marqués. Seuls les Sharks de San Jose font pire depuis le début de la saison.

C’est pourquoi l’organisation des Flames aurait pris la décision de mettre les négociations de contrat en pause, alors que l’on se retrouve à négocier avec les vétérans Elias Lindholm et Noah Hanifin. On ne veut pas se retrouver avec des contrats à long terme supplémentaires qui viendraient nuire à une possible reconstruction.

On parle aussi de Huberdeau puisqu’il ne semble pas très heureux en Alberta et c’est comme ça depuis qu’il a été échangé par les Panthers l’an dernier. Il est même étonnant qu’il ait décidé de s’entendre à long terme avec les Flames dernièrement, alors que l’équipe est en rechute, malgré le changement d’entraineur et de directeur général en 2023.

Le Québécois n’a que 2 buts et 5 points en 9 matchs avec un différentiel de -10 cette saison. Il cherche beaucoup ses repères sur la patinoire et ne semble pas être en mesure de bâtir une chimie avec ses coéquipiers. Des indications qu’il n’est pas à l’aise en Alberta.

La décision n’est pas prise encore, mais si les Flames connaissent encore des difficultés dans les prochaines semaines, on entamera un processus de reconstruction et il serait étonnant que Huberdeau demeure dans les plans de l’organisation. On fera probablement tout pour échanger son contrat de 8 ans et 10,5 M$ par saison. C’est beaucoup d’argent pour un meneur offensif qui me produit pas assez.

Une chose est certaine, Lindholm et Hanifin seront échangés à la date limite des transactions si on ne parvient pas à les signer d’ici la fin février. Ça pourrait aussi être le cas du Québécois si on ne veut pas de son gros salaire dans une reconstruction. À suivre.