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Trop nerveux, Slater Koekkoek ne mangeait pas avant ses matchs

Le défenseur des Oilers d’Edmonton Slater Koekkoek n’a pas joué depuis la saison dernière, alors qu’il lutte avec des problèmes de santé mentale. Bien qu’il est encore sous contrat, il avait besoin de prendre une pause puisqu’il ne se sentait plus bien dans le monde du hockey.

On comprend qu’un retour au jeu n’est d’ailleurs pas imminent dans son cas et qu’il travaille encore sur lui. C’est probablement la plus grosse lutte de sa vie et ça prend du temps à régler.

Ce dernier s’est ouvert mercredi dans une publication Linkedin afin de faire savoir aux gens qui vivent la même chose qu’ils ne sont pas seuls. Koekoek a pris une pause, alors qu’il n’était plus capable de gérer toutes la pression du hockey avec des problèmes d’appétit et de nutrition.

On comprend ainsi que la pression de jouer dans un sport professionnel est énorme et ce ne sont pas tous les joueurs qui la gèrent de la même manière.

« J’ai quitté la compétition il y a un peu plus d’un an et je voudrais partager mon expérience au cas où quelqu’un ressente de la honte par rapport à l’anxiété avec laquelle il doit composer. Tu n’es pas seul.

« J’ai quitté la compétition parce que mon quotidien dans ce milieu était devenu insupportable et mauvais pour ma santé mentale. Je dirais que j’ai joué la majorité de mes matchs professionnels en ne mangeant que très peu, sinon pas du tout, la veille d’une partie ou le jour-même. Hockey Night in Canada le ventre vide? Puisqu’il le faut, allons-y.

L’anxiété se manifeste de toutes sortes de façons, et dans mon cas, c’était l’incapacité de manger. Des coéquipiers m’ont déjà dit “tu sais que les repas sont gratuits, non?” en voyant mon poids diminuer graduellement, sans qu’ils ne sachent que je souffrais.

J’ai entendu des directeurs généraux et des entraîneurs me dire de prendre du poids pour pouvoir batailler dans les coins contre l’élite de la ligue et pour avoir l’énergie nécessaire. Ça ne faisait qu’ajouter de la pression. On me demandait d’aller manger avec mes coéquipiers lors de voyages sur la route. Sachant que je ne serais pas capable d’avaler quoi que ce soit, je m’isolais plutôt et je rapportais mon repas à l’hôtel pour qu’ils ne sachent pas si j’ai vraiment mangé ou non. J’ai gardé tout ça pour moi autant que possible toute ma carrière.

Mon père avait des maux d’estomac en grandissant, je croyais que c’était simplement la même chose pour moi. Mais être constamment sous la loupe pour scruter mes performances sur la patinoire n’a fait qu’empirer les choses. C’était un cercle vicieux.

Soyez gentils les uns envers les autres, car nous ne savez jamais ce que quelqu’un traverse. Et arrêtez de commenter sur le poids des gens… c’est vraiment bizarre. »

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