Les circonstances qui ont permis au défenseur québécois Frédéric Allard de disputer un premier match avec le Canadien sont assez spéciales.

Ce dernier n’avait pas prévu de porter les couleurs de son équipe d’enfance aussi rapidement puisqu’il devait prendre l’avion pour aller rejoindre le Rocket de Laval lorsque le Tricolore l’a acquis. Toutefois, son vol de Los Angeles vers Montréal a été retardé si bien qu’il se trouvait encore en Californie quand le Canadien a appris la blessure de Kaiden Guhle.

« Folles, c’est le bon mot. Je ne m’attendais pas à être échangé et quand j’ai su que je revenais à la maison, j’avais le sourire aux lèvres, j’étais très content. Je crois que le retard de mon vol m’a aidé à jouer mon premier match, mais je suis très heureux. »

Avec la nécessité d’un rappel d’urgence, Allard devenait ainsi la meilleure option pour se rendre rapidement à Vegas hier et se retrouver dans l’alignement sans être trop fatigué. Bref, c’est donc un vol retardé qui lui a permis de vivre ce match de rêve et de jouer un deuxième affrontement en carrière dans la LNH.

Lorsque l’on sent la fierté dans sa façon de parler, on est encore plus heureux pour le jeune vétéran qui avait pratiquement la larme à l’oeil en parlant de ce premier match avec le Canadien. C’est ce que l’on veut voir plus fréquemment chez le Tricolore.

« Mais quand je suis arrivé pour me coucher hier, j’ai eu beaucoup plus de misère que je pensais. Savoir que ma famille, mes amis et tout le Québec regardaient, je crois que c’était une pression de plus, mais je l’ai amenée positivement. »

« J’avais les larmes aux yeux, c’est un rêve »https://t.co/YhWi5t3CKa

— RDS (@RDSca) March 6, 2023