Mine de rien, l’attaquant de 20 ans Juraj Slafkovsky a déjà disputé deux saisons dans la LNH avec le Canadien.

Ce qui signifie que le Slovaque disputera la dernière année de son contrat d’entrée l’an prochain et qu’il sera admissible à une prolongation de contrat dès le 1er juillet 2024.

On verra bien quelle stratégie le Canadien voudra employer avec lui. Soit le signer à la fin de son contrat l’an prochain comme avec Cole Caufield ou le signer un an avant la fin de son contrat comme avec Nick Suzuki. Que ce soit l’une ou l’autre des options choisies, il y a un risque, mais aussi un bénéfice.

En attendant une saison de plus, Slafkovsky pourra continuer de se développer et démontrer encore plus qu’il appartient à la LNH pour longtemps. Le risque, c’est qu’il coûterait encore plus cher à la fin de son entente pour son nouveau contrat. Le bénéfice, c’est que le Canadien prendrait moins de risque à le signer pour longtemps en sachant ce qu’il peut offrir. Moins de risque de signer un mauvais contrat avec la possibilité d’un moins long contrat.

En le signant dès le 1er juillet 2024, on va focuser sur ce que Slafkovsky a offert après deux saisons et on pourra lui offrir un contrat moins lucratif sur le long terme. Cependant, ça pourrait devenir un mauvais contrat si le Tricolore le signe à long terme et que le joueur arrête de s’améliorer. Ça demeure toutefois peu probable que Slafkovsky ne devienne pas un bon joueur avec la façon qu’il a jouée cette saison.

L’organisation a encore environ 3 mois pour y penser, mais ça pourrait faire partie des tâches cet été. On a l’impression que l’équipe voudra construire autour de ce premier trio en les signant tous à long terme. C’est pourquoi Slafkovsky risque de signer sur une longue période cet été.