Il y a deux façons de voir le développement du récent premier choix au total du Canadien Juraj Slafkovsky.

Des experts considèrent que le jeune slovaque doit commencer la saison dans la LNH et faire sa place avec le grand club en jouant le plus possible. Malgré la pression montréalaise, il se développera tranquillement et deviendra un joueur dominant au fil du temps.

De l’autre côté, il y a des experts comme Julian McKenzie pour The Athletic qui pense que l’ailier gauche n’est pas prêt encore pour la LNH et qu’il doit d’abord prouver son potentiel dans la Ligue Américaine. C’est de cette façon qu’il pourra se préparer à la LNH et être dominant ensuite.

« On devra l’évaluer durant le camp d’entrainement avant de pouvoir définir son potentiel et c’est ce que le Canadien fera. Cependant, même s’il est un premier choix au total dans la LNH, il est trop tôt pour déterminer s’il est prêt pour le circuit Bettman. Dans la ligue américaine, c’est le meilleur endroit pour entamer sa carrière. Ça ne nuirait absolument pas de le aire commencer avec le Rocket. » McKenzie à TSN 690

Il faut comprendre qu’au départ, ce n’est pas parce qu’un joueur emprunte une route plus compliquée qu’il ne sera pas dominant plus tard dans sa carrière. Au final, il est important de sélectionner le joueur avec le meilleur potentiel et c’est quand même ce que l’on vise avec Slafkovsky. Evidemment, avec le surplus d’attaquants à Montréal en début de saison, c’est une possibilité de le voir à Laval, même si plusieurs amateurs n’aimeraient pas cette décision.

Il y a aussi des espoirs comme Jesperi Kotkaniemi qui semblent déjà prêts pour jouer dans la grande ligue et au bout du compte, ils ne deviennent pas les joueurs espérés. Pensez aussi à Nolan Patrick avec les Flyers qui se retrouve maintenant avec les Golden Knights et on s’attendait à beaucoup de sa part.

Pendant ce temps, Cole Caufield a bénéficié de ses passages dans la ligue américaine pour revenir plus confiant avec le Canadien par la suite. Que ce soit pour quelques matchs à son saut dans les rangs professionnels ou lors de la dernière saison, il est revenu plus solide les deux fois.

Bref, la morale dans tout ça, c’est qu’il faut vraiment prendre notre temps avec Slafkovsky afin d’éviter de faire le mauvais choix avec lui. On fait confiance à l’organisation de prendre cette bonne décision et de faire en sorte qu’il devienne un ailier gauche extraordinaire avec le Canadien.