Connor Bedard est loin d’être parfait
Le jeune attaquant Connor Bedard est considéré comme un joueur prodige qui connait déjà du succès dans la LNH à seulement 18 ans.
Avec les Blackhawks de Chicago, où il est très mal entouré, le joueur de centre compte déjà 21 buts et 56 points en 59 rencontres à son année recrue. Une saison assez impressionnante qui devrait lui permettre de remporter le trophée Calder remis au meilleur joueur de première année.
Cependant, on doit aussi souligner qu’il est loin de tout faire parfaitement. Même s’il n’est pas le seul responsable des buts alloués de son équipe très faible en défensive cette saison, Bedard montre tout de même l’un des pires différentiels de la LNH. Des lacunes claires en défensive expliquent tout ça.
On le place à -39 en 59 matchs, le quatrième pire différentiel de la ligue devant son coéquipier des Blackhawks Philip Kurashev et deux joueurs des Sharks de San Jose.
Le but de ce texte est ainsi pour souligner qu’un joueur ne doit pas être seulement évalué sur la statistique du différentiel. Il y a bien d’autres facteurs à considérer avant ça.
On pense à Nick Suzuki que plusieurs personnes ne considèrent pas comme un joueur élite à cause de son différentiel de -11. Pourtant, Bedard fait encore pire et il n’y a pas de doute sur son talent et son niveau élite dans la LNH.
On s’entend pour dire que Bedard connaitra probablement une meilleure carrière que Suzuki, mais il faut quand même souligner que c’est extrêmement difficile d’affronter les meilleurs joueurs au monde tous les soirs. Cela prend un temps d’adaptation défensivement, mais ça finit souvent par s’améliorer au fil du temps.
Donc, attendez avant de juger un joueur sur une seule statistique et prenez le temps d’analyser le tout sur plusieurs facteurs.
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